Du catholique français en politique

Par Lucien Chardon

Las, exaspéré des récupérateurs de chrétienté - des Philippe le Bel, des Louis XIV, des Napoléon le grand et le petit, des Maurras, des Pétain, et pour les néants de notre temps, des Gauchet, des Delors, des Bayrou, des Chirac, des Le Pen en toutes leurs générations, des Sarkozy, des Fillon, des Macron - las, assez de ces racoleurs de cathos qui se payent - ou voudraient se payer - la France d’une accolade cardinalice et d’une messe profanée par leur ostentation.

Et dégoûté, écœuré, nauséeux des croyants qui se prostituent - pour rien ! - aux clins d’œil de ces bonimenteurs, et qui leur font la courte-échelle et se croient payés de retour quand ils arborent sur leurs faces ébaubies la boue des bottes de leurs maîtres et seigneurs. Pitoyables supplétifs des puissances mondaines, sûrs de n’être jamais jamais récompensés de leurs essentiels services, mais toujours présents et dévoués - vertu oblige -, et d’autant plus fidèles qu’ils sont trahis absolument.

Fille aînée de l’Église qui se livre aux coureurs de dot et qui dilapide les perles de la Grâce aux porcs du pouvoir, seras-tu la dernière pâture qui leur sera jetée ? Et alors la France sera passée.