tag:blogger.com,1999:blog-40441376731586524302024-02-08T03:33:17.386+01:00Pamphlets.frLe répertoire des grands pamphletsRédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comBlogger124125tag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-83590673796416343062020-01-23T11:19:00.002+01:002020-01-23T11:19:28.403+01:00Contre « la-démocratie »<h3>Par Frédéric Lordon</h3>
<p>Lien : <a href="https://blog.mondediplo.net/contre-la-democratie" target="_blank">https://blog.mondediplo.net/contre-la-democratie</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-75768671459849507942019-09-09T12:50:00.001+02:002019-09-09T12:50:30.952+02:00L’astre mort de la discussion<h3>Par Cincinnatus</h3>
<p>Lien : <a href="https://cincivox.wordpress.com/2019/09/09/lastre-mort-de-la-discussion/" target="_blank">https://cincivox.wordpress.com/2019/09/09/lastre-mort-de-la-discussion/</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-82454813072164363442019-06-05T13:01:00.001+02:002019-06-05T13:01:14.412+02:00Napoléon le Petit<h3>Par Victor Hugo</h3>
<p>Lien : <a href="https://fr.wikisource.org/wiki/Napol%C3%A9on_le_Petit" target="_blank">https://fr.wikisource.org/wiki/Napol%C3%A9on_le_Petit</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-32239558205275638082019-05-18T17:51:00.001+02:002019-05-18T17:51:01.458+02:00La cause des pauvres<h3>Par Lucien Chardon</h3>
<p>Lien : <a href="https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/la-cause-des-pauvres-215182" target="_blank">https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/la-cause-des-pauvres-215182</a></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidLuXz80RFI0LmcaWrcToD2FIhYgY9ecb9Zp9ozqc5LtKK7YHFEVbo_nwG7SSW8DLzqm-ZCjok3YpHYEC_DMoaujP56IUxpFyu7iCynd1N_myeKG6a28NKdiu8OGeia4NcDnceRDhbhgBF/s1600/pauvre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidLuXz80RFI0LmcaWrcToD2FIhYgY9ecb9Zp9ozqc5LtKK7YHFEVbo_nwG7SSW8DLzqm-ZCjok3YpHYEC_DMoaujP56IUxpFyu7iCynd1N_myeKG6a28NKdiu8OGeia4NcDnceRDhbhgBF/s320/pauvre.jpg" width="320" height="192" data-original-width="1586" data-original-height="952" /></a></div>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-73915068915612817042019-05-08T13:40:00.001+02:002019-05-08T13:40:42.232+02:00Vie privée ou... privé de vie ?<h3>Par Patrick Robin</h3>
<p>Lien : <a href="" target="_blank">https://www.lepoint.fr/innovation/tribune-vie-privee-ou-prive-de-vie-06-05-2019-2311077_1928.php</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-70756684729649179342019-03-24T11:58:00.000+01:002019-03-24T11:58:05.721+01:00Du catholique français en politique<h3>Par Lucien Chardon</h3>
<p>Las, exaspéré des récupérateurs de chrétienté - des Philippe le Bel, des Louis XIV, des Napoléon le grand et le petit, <a name='more'></a>des Maurras, des Pétain, et pour les néants de notre temps, des Gauchet, des Delors, des Bayrou, des Chirac, des Le Pen en toutes leurs générations, des Sarkozy, des Fillon, des Macron - las, assez de ces racoleurs de cathos qui se payent - ou voudraient se payer - la France d’une accolade cardinalice et d’une messe profanée par leur ostentation.</p>
<p>Et dégoûté, écœuré, nauséeux des croyants qui se prostituent - pour rien ! - aux clins d’œil de ces bonimenteurs, et qui leur font la courte-échelle et se croient payés de retour quand ils arborent sur leurs faces ébaubies la boue des bottes de leurs maîtres et seigneurs. Pitoyables supplétifs des puissances mondaines, sûrs de n’être jamais jamais récompensés de leurs essentiels services, mais toujours présents et dévoués - vertu oblige -, et d’autant plus fidèles qu’ils sont trahis absolument.</p>
<p>Fille aînée de l’Église qui se livre aux coureurs de dot et qui dilapide les perles de la Grâce aux porcs du pouvoir, seras-tu la dernière pâture qui leur sera jetée ? Et alors la France sera passée.</p>
Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-59674047461971721592018-09-20T12:59:00.000+02:002019-06-05T12:59:51.242+02:00La droite anti-française<h3>Par Lucien Chardon</h3>
<p>Lien : <a href="https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-droite-anti-francaise-207797" target="_blank">https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-droite-anti-francaise-207797</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-5062909869775578182017-12-21T11:58:00.002+01:002017-12-21T11:58:39.552+01:00Messeigneurs, balayez (aussi) devant vos parvis<h3>Par Lucien Chardon</h3>
<p>Lien : <a href="https://lincorrect.org/messeigneurs-balayez-devant-vos-parvis/" target="_blank">https://lincorrect.org/messeigneurs-balayez-devant-vos-parvis/</a></p>
Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-78499158726284588672017-11-18T14:47:00.003+01:002017-11-18T14:47:44.725+01:00Pourquoi la droite bourgeoise échouera toujours<h3>Par Yrieix Denis</h3>
<p>Lien : <a href="https://lincorrect.org/droite-bourgeoise-echouera-toujours/" target="_blank">https://lincorrect.org/droite-bourgeoise-echouera-toujours/</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-68255687475912146242017-05-10T10:44:00.003+02:002017-05-10T10:44:37.148+02:00Nous sommes des ordures<h3>Par Wajdi Mouawad</h3>
<p>Lien : <a href="http://lorientlitteraire.com/article_details.php?cid=100&nid=6877" target="_blank">http://lorientlitteraire.com/article_details.php?cid=100&nid=6877</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-9965134148954255032017-05-09T10:22:00.000+02:002017-05-09T10:23:26.835+02:00Le secret des grandes carrières<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdhdmtxdx3gEPOG-V8zYOwvNh0zPFKIMf74dtjnYIfwGZmfuewMK9gzESNyBvzdQdrV0T_z-wG6_O8gy70hQFsBFy4cvNGT_I4CptTWGBcWkviI9PH_xyVNgIgdaByTs6pmSFbBYkMgXbH/s1600/Tsipras.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdhdmtxdx3gEPOG-V8zYOwvNh0zPFKIMf74dtjnYIfwGZmfuewMK9gzESNyBvzdQdrV0T_z-wG6_O8gy70hQFsBFy4cvNGT_I4CptTWGBcWkviI9PH_xyVNgIgdaByTs6pmSFbBYkMgXbH/s400/Tsipras.jpg" width="400" height="177" /></a></div><h3>Par Lucien Chardon</h3>
<p>
Les
managers efficaces ne mènent souvent pas les plus belles
carrières. A l’heure des organisations mastodontes, des
empires bureaucratiques, la gloire est moins une affaire de résultats
que de communication.</p>
<a name='more'></a>
<p>Une
petite entreprise ne pourra pas se passer de réalisations
concrètes ; un dirigeant doit y contribuer au succès,
sa survie économique en dépend. Heureusement, le
gigantisme du <i>big
business</i>,
comme des administrations publiques, dispense de ces exigences
serviles et permet de faire valoir d’autres qualités,
autrement lucratives.</p>
<p>
Voici
donc les cinq traits caractéristiques du manager à
succès, tous indispensables pour devenir une bête de
carrière.</p>
<h2>1.
Jamais de conflit</h2>
<p>
Une
organisation est avant tout un corps social, qui tend donc à
sa conservation. Une apparence de paix doit y être maintenue à
tout prix. C’est pourquoi le manager à succès ne
génère aucun conflit ouvert. Sa ligne de conduite est
d’être en bons termes avec tous et consensuel. Il agit
sans rugosité ni négativité.</p>
<p>
Un
problème apparaît-il quelque part dans l’organisation,
on lui en confiera la responsabilité. Une série de
plans d’action bien racontés, associés sa
bonhomie, auront raison du trouble. Si son action n’aboutissait
pas, il en sera exempt, d’autant mieux couvert par ceux qui
l’auront nommé, qu’il aura toujours montré
un visage ouvert et des velléités positives. Et si
quelque oiseau de malheur échappait à sa vigilance et
venait à se faire entendre, le manager se devra de l’écarter,
permettant par ce sacrifice le rétablissement de l’homéostasie
sociale.</p>
<p>
Il
ne s’agit pas de résoudre le problème, mais de le
dissoudre. Non pas la concorde, mais l’absence de heurt. Les
véritables difficultés seront étouffées,
enfouies et finalement balayées par de nouvelles perspectives.
</p>
<h2>
2.
Toujours raconter ce que l’on va faire</h2>
<p>
Le
plan d’action est la marque de fabrique du manager à
succès. De réunion en comité, de courriel en
présentation, il n’a qu’un vocable, une obsession,
un mantra : l’avenir. Il produit des projets, des feuilles de
route, des axes de progrès, des objectifs, - qu’importe,
tant qu’il promet des résultats qui, demain, seront
tangibles.</p>
<p>
Les
plans d’action peuvent s’empiler, se multiplier jusqu’à
l’absurde, au-delà de tout réalisme. Ce n’est
pas grave. L’important est d’annoncer que l’on fera
ci et ça, que ce sera bien, et même mieux encore, que
l’on ira plus loin, plus haut, plus fort, etc. Raconter une
belle histoire, voilà l’affaire !</p>
<p>
Quand
il devient patent que les résultats ne sont pas là,
c’est l’occasion de produire un nouveau plan d’action,
de revendre du futur, de relancer l’espoir.</p>
<p>Il
convient de ne jamais confronter les faits aux attendus. Bien sûr,
il y aura des bilans, des points d’étape, des états
des lieux, tout ce qui prouve que le plan est suivi et piloté.
Chaque fois, on montrera des progrès et des difficultés,
et évidemment le plan d’action correctif <i>ad
hoc</i>.</p>
<p>
La
règle d’or qui sous-tend cette approche du management
est “pas de problème”. Les imprévus, les
retournements de tendance, les facteurs nouveaux, tous les
impondérables viendront seulement enrichir l’histoire,
la re-façonner, la réécrire enfin. Ainsi
l’histoire perdurera, parfois transformée dans sa
substance même, mais offrant perpétuellement l’apparence
d’une continuité heureuse.</p>
<h2>
3.
Communiquer sans cesse</h2>
<p>
Le
manager à succès est un homme de communication. Ses
plans d’action ne servent pas à être mis en oeuvre
mais diffusés. Bien entendu, il ne communique que
positivement, et en priorité vers ses supérieurs.</p>
<p>
Pour
bien mener carrière, il est essentiel de soigner la forme de
ses messages, de travailler ses slogans et ses présentations,
de polir et de re-polir l’histoire à raconter jusqu’à
atteindre la clarté de l’évidence pour emporter
l’adhésion d’un coup. Le fond importe peu, il
devra juste se conformer aux modes du moment et aux idées
ambiantes, et afficher assez de réalisme apparent pour faire
illusion.
</p>
<p>
L’autre
aspect d’une communication réussie est d’investir
son temps en réunions, en comités, en commissions, en
déjeuners, en rencontres. Bien entendu, l’importance des
réunions s’évalue au poids de ceux qui y
participent. Là encore, le fond ne compte qu’à
peine.</p>
<p>
Enfin,
le manager à succès sait raconter ses accomplissements.
De chaque étape de sa carrière, il tire un fait
saillant dont il fait une réussite personnelle. Il égrène
ainsi ses victoires, qui justifieront autant de nouvelles
responsabilités futures.</p>
<h2>
4.
Déléguer l’exécution</h2>
<p>
Un
tel travail de communication nécessite du temps, beaucoup de
temps, ce qui rend inenvisageable de prendre en charge
personnellement l’exécution de ce qui a été
planifié et annoncé.</p>
<p>
Or,
il faut toujours, à un moment ou à un autre, délivrer
quelque résultat. Comment procéder ?</p>
<p>
Une
grande part des plans d’action présentés sera
consacrée à la négociation de moyens pour les
mener à bien. Ici se joue l’énergie du manager
brillant, qui saura convaincre que l’avenir grandiose qu’il
vend nécessite un investissement de pareille ampleur.</p>
<p>
La
solution typique pour résoudre le problème de
l’exécution est d’embaucher une équipe
d’experts besogneux, qui s’attelleront à la tâche,
et qui éventuellement porteront la responsabilité de
l’échec s’il advenait. Une autre piste est de
faire travailler des consultants, démarche qui a l’avantage
de ne pas introduire un rival potentiel dans l’organisation.
Quand on en a la possibilité, les consultants pourront
avantageusement intervenir dès l’élaboration des
plans d’action - le manager concentrant alors son énergie
au développement du relationnel nécessaire à la
poursuite de sa carrière.</p>
<p>
Enfin,
cela va sans dire mais va mieux en le disant, il est impératif
de pas se rendre indispensable à un poste, pour ne pas s’y
trouver cantonné, ce qui stopperait net son ascension de
carrière. L’efficacité visible est un handicap.</p>
<h2>
5.
Rebondir pour durer</h2>
<p>
Evidemment,
le réel menace de rattraper la communication : les chiffres
finissent par être faits, ou non, et les problèmes
irrésolus par apparaître. Aussi le manager à
succès sait-il bouger à bon escient, avant d’être
débordé par la situation objective de son périmètre
de responsabilité. Selon le rythme de l’activité
où il opère, il se maintiendra entre un et cinq ans
dans un poste avant de courir à de nouveaux défis.</p>
<p>
Il
existe une alternative à cette course en avant, qui est de se
placer dans une organisation dont les ressources ne dépendent
pas du succès, donc qui ne risque pas d’être
rattrapée par une absence de résultats. Hélas,
les bons postes de ce type sont assez rares.</p>
<p align="center">
*</p>
<p>
Être
consensuel, toujours vendre de l’avenir sans jamais s’arrêter
au présent, communiquer à tout va, se décharger
de l’exécution sur des spécialistes, et voler de
poste en poste, voilà le secret des grandes carrières.
Observez les grands dirigeants des entreprises et administrations, ou
les politiques en vue, et vous verrez ces traits portés à
l’excellence.
</p>
<p>
Pourquoi
ces qualités priment-elles l’efficacité ? Parce
qu’il est plus simple de s’en tenir à la
communication, que d’évaluer la solidité des
actions menées, et parce que les dirigeants en place cooptent
de préférence ceux qui leur ressemblent et qui ne
démentent pas les fondements de leur succès. Aussi ces
règles de réussite ont-elles toute chance de se
perpétuer longtemps.</p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-64118116142269332312016-11-17T09:23:00.004+01:002016-11-17T09:24:59.706+01:00Pourquoi la littérature de langue française est nulle<h3>Par Richard Millet</h3>
<p>Lien : <a href="http://lorgnonmelancolique.blog.lemonde.fr/2016/05/26/" target="_blank">http://lorgnonmelancolique.blog.lemonde.fr/2016/05/26/</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-63595168577956867092016-10-04T14:48:00.001+02:002017-05-09T09:24:08.364+02:00Les SANS… mandat… CONTAMINÉS<h3>
Par Gérard Gautier</h3>
<p>Avant de s’engager dans les chemins <br />
Qui,
vertueux, devraient être <br />
Pour mandat obtenir,<br />
Ils sont,
pourquoi le nier,<br />
Citoyens intègres, altruistes,<br />
Dévoués
à la cause commune, désintéressés, <br />
<a name='more'></a>
Ayant parfois fortes et
belles idées, <br />
Souci de l’éthique, <br />
Respect pour la
parole donnée. <br />
Sains, certes, mais point Saints.</p>
<p>
Pour les consciences malléables, <br />
L’approche
du pouvoir vicie. <br />
Aussi, dés lors qu’ils entrent en Cour <br />
A
l’oligarchie appartiennent, <br />
Sans pour autant être passés
par l’ENA, <br />
Officine parasitaire s’il en est. <br />
Robotisés,
ne s’appartenant déjà plus, <br />
Ils sont enivrés par les
obséquieux hommages <br />
Rendus à leur grandeur naissante <br />
Par
la militante piétaille courtisane, <br />
Chercheuse d’une once de
privilèges <br />
Et autres passe-droits.</p>
<p>
Oublieux de l’hier, <br />
D’une charge, point
ne se suffisant, <br />
Ils se mettent, boulimiques, <br />
En quête
d’autres... et d’autres encore, <br />
Liant leur sort, peu
regardants, <br />
Le temps d’un scrutin, <br />
En de douteuses
alliances. <br />
Rapidement, en chemin, perdent <br />
Bon sens,
dignité, moralité, <br />
Sourds aux souhaits des humbles, <br />
Au
rappel de leurs promesses fallacieuses <br />
Dont ils savent qu’à
les tenir <br />
Point sont tenus <br />
Car, de valeur, elles n’ont
<br />
Que pour ceux qui les écoutent.</p>
<p>
De myopie civique sont atteints, <br />
Témoins
d’exactions, de turpitudes <br />
Et autres forfaitures, appartenant
à la meute, <br />
Ne voulant pas manquer la curée, <br />
Détournent
la tête pour ne point voir, <br />
Font silence et taire conscience,
<br />
Complices passifs deviennent. <br />
Ils vous parlent de
Démocratie, <br />
Ne sont que médiocratie <br />
En bandes
organisées, <br />
Se gavent de prébendes.</p>
<p>
Ils votent en faveur <br />
De leurs pairs
condamnés, <br />
Voleurs, blanchisseurs, <br />
Hommes de peu,
ripoux, <br />
Et autres justiciables, <br />
Des lois pour les
blanchir <br />
Et, dans le même temps, <br />
D’autres, nombreuses,
<br />
Contre les citoyens, <br />
Pour les encadrer, <br />
Mettant à
mal leurs libertés. <br />
Les protéger disent-ils. <br />
Dans un
monde où les humbles, <br />
Les laissés pour compte, <br />
Ont de
moins en moins, <br />
Eux, veules, en veulent plus, <br />
Toujours
plus.</p>
<p>
Plus la situation pour le Pays est critique, <br />
Plus
la conservation du confort acquis, <br />
Pour eux, devient addiction.
<br />
Oublieux de Démocratie <br />
Dont, en un temps éloigné, <br />
Ils
ont entendu parler, <br />
Pour voir gonfler plus encore, <br />
Un
Paris pantagruélique, <br />
Charcutant les Régions auxquelles ils
appartiennent, <br />
Niant la richesse de la diversité des langues,
des cultures, <br />
Ils mènent la France, <br />
Vaisseau millénaire
de l’Histoire, <br />
Vers le naufrage, le néant.</p>
<p>
Pour sauver leur statut, leurs privilèges
<br />
Indécents, gangrenés, <br />
Eux, politiciens professionnels,
<br />
Sourds à toutes réformes qui les concernent, <br />
Insulte
faite aux électeurs qui, <br />
Échaudés, ont perdu toute
confiance, <br />
Pas informés ou ayant, masochistes, <br />
Les yeux
de Chimène, <br />
Pourtant, aveuglés, en redemandent, <br />
Et vont
là où on les mène, <br />
Eux, qui en sont les détrousseurs, en
appellent <br />
Aux valeurs de la République <br />
Que depuis
longtemps ils bafouent, <br />
Qui gisent, de leur fait, dans la fosse
commune <br />
Des illusions perdues. <br />
Pour eux, le monde serait
paradisiaque <br />
Si de Citoyens il n’y avait. <br />
Pour les
Citoyens cela le sera <br />
S’ils le veulent.</p>
<p> <br />
</p>
<p align="right">
<b>Gérard Gautier</b>, Saint-Brieuc, 28
septembre 2016</p>
Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-54130373852815393552016-06-10T16:34:00.002+02:002016-06-10T16:34:49.762+02:00Et si nous mettions fin à l’élection présidentielle ?<h3>Par Lucien Chardon</h3>
<p>Lien : <a href="" target="_blank">http://blog.lavant-garde.fr/et-si-nous-mettions-fin-a-lelection-presidentielle/</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-44952210873769972012016-04-18T12:33:00.001+02:002016-04-18T12:33:43.521+02:00La croissance et la consommation<h3>Par Lucien Chardon</h3>
<p><strong>Lier la croissance à la consommation est un non-sens économique, mais une vérité ontologique. Une vérité qui nous accuse.</strong></p>
<a name='more'></a>
<p>À force de martèlement, de rabâchage, de réitération, de radotage forcené par toutes les autorités, par tous les oracles et les censeurs du temps présent, la croyance s’st ancrée dans le public que la consommation fait la croissance. Surprenante conception, à rebours de l’enseignement de trois siècles d’économie politique. Car il est clair et prouvé que l’investissement seul est le moteur de la croissance. En théorie keynésienne, cela se nomme le multiplicateur ; en théorie marxiste, le capital ; en théorie classique, l’offre. Le fond de la question ne pose aucune difficulté : la croissance est celle du produit ; le produit se décompose entre consommation et investissement ; et l’investissement est par définition ce qui permet d’accroître le produit futur. La consommation par elle-même ne génère rien de plus, donc pousse à la stagnation.</p>
<p>Et pourtant le mantra va son cours : consommer plus et davantage, et la croissance nous sauvera ! Achetez, détruisez, immolez dans un potlatch immense autant que vous pourrez : les affaires tourneront alors à plein, faisant jaillir la fortune comme le pétrole d’un derrick ! Et l’on y croit, et l’on y court ! </p>
<p>Tant d’obstination par tant de sommités dans une erreur aussi manifeste m’interroge. Comprenons-nous bien le sens de ce que nous disons ? </p>
<p>Consommer pour croître : détruire les choses pour s’en approprier la substance, comme le feu consomme le bois pour chauffer, comme l’adolescent consomme le hamburger pour grandir (et grossir). La consommation est la loi de la vie organique. Mais cette loi a une contrepartie nécessaire, qui l’équilibre : être consommé. Le vivant consomme, croît, puis lui-même est consommé par un autre vivant. « Il faut qu’Il grandisse et que je décroisse » (Jean 3, 30).</p>
<p>Si donc la France croît, aux dépens de qui le fera-t-elle ? Qui épuiserons-nous ? Qui consommerons-nous ? De qui serons-nous les prédateurs ? Seront-ce d’autres peuples, privés à mesure que nous nous gaverons ? Ou nos enfants, à qui nous laisserons une terre dévastée et stérile ? </p>
<p>Alors, tout sera consommé, tout sera accompli, selon le sens ultime de ce vaste mot. Notre course à la croissance, notre lutte pour jouir de tout, pour dévorer toute la substance possible afin de nous exhausser de notre trop humaine condition, notre insatiable avidité et notre formidable orgueil, tout cela conduira à l’achèvement des temps, à notre définitive consommation dans l’éternité. Et nous rendrons compte pour compte ce que nous aurons brûlé dans notre vaine élévation.</p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-82126769140374692572015-07-13T12:57:00.000+02:002015-07-13T12:57:04.471+02:00Paix chez vous<h3>Par Lucien Chardon</h3>
<p>En d'autres temps, j'aurais usé du pamphlet pour les flétrir ces oligarques de France qui volent d'ignominies en prévarications ; mais ce serait aujourd'hui ajouter de la violence à la violence, quand nous sommes déjà rassasiés de haine.</p>
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<p>À dénoncer, à accuser, à dispenser l'opprobre, à proférer la vindicte par tous les canaux de la propagande moderne, ils inondent le peuple de détestation. Les torts qu'ils blâment sont imaginaires, mais le dol est réel, le préjudice est là pour ceux qu'ils opposent.</p>
<p>Pendant qu'ils pérorent en moralisateurs putrides, les tâches qui leur incombent, leurs responsabilités réelles, ils les dédaignent. Ici est l'injustice. Les faibles purgent la double peine : ils se déchirent entre eux, et sont pas protégés des vicissitudes du temps.</p>
<p>Parce que c'est assez d'exécration, assez d'imprécations, assez de partis jetés les uns contre les autres dans un esprit de saint-barthélémy permanente, comme une nuit de cristal sans aube, parce que j'aspire à la concorde et à la merci, je ne vitupérerai pas, je ne dresserai ni pilori ni barricade ni drapeau. Je demanderai seulement miséricorde, miséricorde et douceur. Que la paix soit chez nous.</p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-34971643690215208722015-06-16T12:28:00.000+02:002015-06-16T12:28:03.557+02:00Pamphlet des pamphlets<h3>Par Paul-Louis Courier </h3>
<p>Lien : <a href="http://www.bmlisieux.com/litterature/courier/courie03.htm" target="_blank">http://www.bmlisieux.com/litterature/courier/courie03.htm</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-87338805899916409522015-05-27T21:29:00.003+02:002015-05-27T21:29:28.379+02:00 Le stupide XIXe siècle : exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis cent trente ans, 1789-1919<h3>Par Léon Daudet</h3>
<p>Lien : <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55140q" target="_blank">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55140q</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-50868840770120487312014-12-25T12:19:00.000+01:002014-12-25T12:19:07.268+01:00La curie romaine et le Corps du Christ<h3>Par le pape François</h3>
<p>Lien : <a href="http://www.zenit.org/fr/articles/quinze-tentations-diagnostic-et-remedes" target="_blank">http://www.zenit.org/fr/articles/quinze-tentations-diagnostic-et-remedes</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-35711565780121370332014-10-08T12:48:00.003+02:002014-10-08T12:48:49.242+02:00Dernière lettre d'Antoine de Saint-Exupéry, au général X<p>Lien : <a href="http://www.deslettres.fr/lettre-dantoine-de-saint-exupery-au-general-x-je-hais-mon-epoque-de-toutes-mes-forces-lhomme-y-meurt-de-soif/" target="_blank">http://www.deslettres.fr/lettre-dantoine-de-saint-exupery-au-general-x-je-hais-mon-epoque-de-toutes-mes-forces-lhomme-y-meurt-de-soif/</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-42578154589800675392014-10-08T12:46:00.001+02:002014-10-08T12:46:24.654+02:00Lettre ouverte aux culs-bénits<h3>Par François Cavanna</h3>
<p>Lien : <a href="http://www.deslettres.fr/lettre-ouverte-de-francois-cavanna-aux-culs-benits-le-vingt-et-unieme-siecle-sera-un-siecle-de-persecutions-et-de-buchers/" target="_blank">http://www.deslettres.fr/lettre-ouverte-de-francois-cavanna-aux-culs-benits-le-vingt-et-unieme-siecle-sera-un-siecle-de-persecutions-et-de-buchers/</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-50120005130222837862014-08-29T14:14:00.002+02:002014-08-29T14:14:41.062+02:00Réplique au poème anonyme qui attaquait la Phèdre de Racine<h3>Attribuée à Nicolas Boileau</h3>
<p>Lien : <a href="http://poeme.a-lire.fr/1970/08/reponse-au-sonnet-contre-la-phedre-de.html" target="_blank">http://poeme.a-lire.fr/1970/08/reponse-au-sonnet-contre-la-phedre-de.html</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-84533855599926312882014-07-22T14:17:00.001+02:002014-07-22T14:17:04.401+02:00Essai sur l’art de ramper, à l’usage des courtisans<h3>Par Paul-Henri Thiry d’Holbach</h3>
<p>Lien : <a href="http://fr.wikisource.org/wiki/Essai_sur_l%E2%80%99art_de_ramper,_%C3%A0_l%E2%80%99usage_des_courtisans" target="_blank">http://fr.wikisource.org/wiki/Essai_sur_l%E2%80%99art_de_ramper,_%C3%A0_l%E2%80%99usage_des_courtisans</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-75051264666106828452014-06-10T12:59:00.003+02:002014-06-10T12:59:41.914+02:00Indignez-vous !<h3>Par Stéphane Hessel</h3>
<p>Lien : <a href="http://www.fichier-pdf.fr/2013/03/17/indignez-vous-stephane-hessel/indignez-vous-stephane-hessel.pdf" target="_blank">http://www.fichier-pdf.fr/2013/03/17/indignez-vous-stephane-hessel/indignez-vous-stephane-hessel.pdf</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4044137673158652430.post-18718578497076582152014-06-10T11:59:00.003+02:002014-06-10T11:59:51.774+02:00Journal politique national<h3>Par Antoine de Rivarol</h3>
<p>Lien : <a href="https://archive.org/details/journalpolitique0203riva" target="_blank">https://archive.org/details/journalpolitique0203riva</a></p>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.com